Les improvisations commencaient avec un travail sur des effets de timbres et de résonances. Elles s’étendaient ensuite à un jeu sur les modes et les tempéraments. Et enfin, un système neuronal expérimental permettait de développer une interaction « intelligente » - fondée sur l’apprentissage en temps-réel - du jeu du piano par le système informatique (le piano est ici équipé , doté de capteurs MIDI).
L’extrait vidéo ci-dessous - rosomrach.mov - montre l’activité de la carte neuronale (un ROSOM constituée de 10 x 10 neurones) qui imporvise, de manière quasi autonome, sur une partition de Rachmaninov, tandis que j’en contrôle la température et différents autres paramètres de mémoire ; l’intensité du noir est ici proportionnel à l’activation neuronale :
Ici, les hésitations, et tout particulièrement leur aspect rythmique et plus ou moins répétitif, ou transitoires, y sont spontanées : les cycles mélodiques, harmoniques et rythmiques y sont le seul résultat des capacités d’auto-adaptation (« apprentissage ») du ROSOM à la partition lue au fur et à mesure, a tempo, lors d’un premier déchiffrage.
Extrait du concert
merci à Serge Sisler (enregistrement)
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