L’écarlate est une chorégraphie de Myriam Gourfink sur une musique de Kasper Toeplitz réalisée et créée à l’Ircam pour le Festival Agora 2001 du 6 au 7 juin 2001.
Cette réalisation met en oeuvre les idées développées ensemble sur l’écriture chorégraphique, autour de l’environnement informatique de composition chorégraphique LOL, que nous concevions depuis 2000.
Dans L’écarlate, une relation entre la danse et la musique est expérimentée au moyen d’un système de réseau de neurones artificiels :
l’interprétation des danseurs y est notée (Laurence Marthouret) au moyen d’un masque de saisie. Les données d’interprétation ainsi encodées sont transmises au fur et à mesure, en MIDI, à un réseau auto-associatif LVQ ayant préalablement appris les gestes de la partition chorégraphique. A l’activation du LVQ au cours de la représentation correspond une indication précise de la ressemblance de l’interprétation à la partition chorégraphique de Gourfink, permettant de déceler et analyser, par comparaison, les variantes dansées. Ensuite, ces indications de ressemblance sont interprétées par un réseau de neurones MLP récurrent (ala Elman) qui a préalablement fait l’objet d’un apprentissage de la partie musicale de Toeplitz, la réaction du MLP controlant fréquences, amplitudes et durées d’oscillateurs sinusoïdaux accompagnant la danse.
Langages, logiciels, protocôles et machines
- Réseaux de neurones et interfaces : LISP (MCL v. 5.1, Digitools)
- Protocole MIDI : Midishare (GRAME)
- Synthèse sonore : MaxMSP (cycling74)
- 3 Ordinateurs : Apple G3 (IBM PowerPC 300-600 MHz), Mac OS 9.6.
code source
En savoir plus
- L’Ecarlate, sur la base de documentation de l’Ircam
- L’Ecarlate, par M. Gourfink
- A propos de Taire
- “Le corps, une représentation mentale”
- collectif : cf. Corpo Sottile : Uno sguardo sulla nuova coreografia europea, Ubulibri, Milano 2003. (cf. critique sur drammaturgia.it)
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